SUPPORT CARTOGRAPHIQUE

 

L’acquisition des données archéologiques a nécessité une parcellisation des unités géographiques précédement définies. Le choix s’est porté sur l’adaptation du système SYSLAT à notre problématique (SYSLAT-TERMINAL 5.0, Michel Py, 2017).

 

Chaque unité géographique est divisée en sites.

 

Le site

 

Le site est tout d’abord un concept pratique qui permet de localiser sa position et d’enregistrer les données dans un ensemble pré-défini. Le point de vue archéologique est ici élargi à une couverture totale de chaque unité géographique en un nombre non limité de sites.

Les limites de chaque site peuvent suivre non seulement les talwegs mais aussi les routes, les pistes carrossables et tous les éléments facilement repérables dans le paysage.

Chaque site est identifié par un code limité à 10 caractères alphabétiques (ex : ROUMÉGAS, CROIXCOMBE,...). Le site prend le nom du toponyme mentionné en priorité sur le cadastre.

Le cadre topographique du site est fixé par une description des ses limites, éventuellement complétée par des points côtés (GPS).

Pour affiner et faciliter l’enregistrement des données, des zones sont définies en fonction de l’emprise des vestiges reconnus.

 

 

 

La notion de zone

 

La zone est la première subdivision de l’espace constituant un site. L’appellation des zones est strictement numérique (de 1 à n) en continu ou en série discontinue. Exemple, de 1 à 99 espaces bâtis, de 100 à 199 espaces ouverts, de 200 à 299 espaces gravés.....

« Lorsqu’il s’avère possible, le calage des zones au plus près de la logique structurelle du site

permet, dans les phases d’exploitation ou lors de la publication, d’utiliser les numéros

de zone pour désigner des entités réelles ».

Chaque zone dispose de 999 faits (voir ci-dessous) ou d’unités stratigraphiques (US) en cas de fouilles. D’un point de vue pratique, la zone peut se diviser en secteurs.

 

 

 

La notion de secteur

 

Toute zone peut être divisée en secteurs. « Les secteurs se définissent dans la zone de manière relativement libre. Dans une zone moins structurée, on pourra distinguer, selon la même philosophie, un secteur comportant tel aménagement (une aire de fosses par exemple, ou un remblai particulier) d’un secteur ne le comportant pas ».

Le secteur se numérote de 1 à n (0 pouvant être le secteur recouvrant toute la zone)

« Illustration: dans le cas où l’on repérerait d’entrée, dans une zone correspondant à un

îlot bâti, plusieurs maisons à plusieurs pièces, il pourrait être opportun de numéroter les pièces

de la première maison: secteurs A1, A2, A3., celles de la seconde: secteurs B1, B2, B3., etc.,

en distinguant de fait une maison A, une maison B. Dans le cas d’une opération extensive en

milieu rural, les divers champs ou aires de plantation reconnus dans une même zone pourront

être désignés par autant de secteurs que nécessaires. Etc ».